26 février 2011

A l'intime du fond de l'âme


Au plus proche de l’abîme
tendre et austère
Ton rayon
Débite
L’étendue
En flocons d'onyx
Eclatants de douceur.
Que ne tranches-tu la distance de
L’âme
A la splendeur du corps !

Nudité façonnée
De l’esprit
Dans une ivresse d’enracinement premier 
Aux vertus de la chair.

O nuit !
En toi se résoud
L’incendie du regard
Apprivoisant la Source de la vie.
Et de l’abîme soudain le cri
Au lointain des mondes apaisés.

Car c'est dans 
l’étendue de nuit
que dans la lumière,
Nous voyons ta lumière.


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